L'automne pointe le bout de son nez et les résolutions de rentrée font, comme chaque début d'année (scolaire), leur apparition.
On entend de nouveau parler du COVID et des campagnes de vaccination, mais, évolution notable, pas davantage que des épidémies de grippe annuelle. Le président a enfin annoncé le cadrage qui prévaudra pour les orientations écologiques de l'Etat pour les années qui viennent ce qui va permettre aux entreprises de se positionner tant dans leurs investissements que dans les opportunités de (nouveaux ?) marchés. Oublions les errements du gouvernement sur la vente à perte des carburants et concentrons-nous sur une bonne nouvelle (hors les victoires du XV de france à la Coupe du monde de Rugby) : la décrue de l'inflation. Même si elle n'est pas linéaire, même si le mois d'août a connu un à-coup, la tendance est à la décrue. L'inflation n'aura ainsi pas dépassé, en France, 6,3 % (février 2023) et est maintenant inférieure à 5,0 %.
Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? Parce que les taux d'emprunts qui financent l'économie vont enfin se stabiliser. Petit rappel : pour les institutions étatiques, la seule arme contre l'inflation, est la fixation des taux d'intérêt des banques centrales. Quels mécanismes sont en jeu ? L'augmentation du taux d'intérêt des banques centrales permet d'augmenter la valeur de la monnaie du ou des pays concernés et donc de redonner à cette monnaie du pouvoir d'achat (ce qui permet de gommer l'inflation). L'inconvénient de cette politique est la dépréciation des actifs. Car, pour prêter aux entreprises, les banques se financent auprès de la banque centrale et répercutent dans leur conditions d'octroi, l'augmentation des taux. Par ricochet, à mensualité égale, un investisseur emprunte moins en capital, et loi de l'offre et de la demande, le prix des actifs à acquérir diminue.
Exemple concret : en 2020, on trouvait aisément des taux de 1 %. Pour un emprunt de 250 000 € sur 5 ans, le remboursement mensuel était de 4 273,44 €. En 2023, avec un taux de 4 %, pour le même remboursement mensuel de 4 273,44 €, la capacité d'emprunt est d'un peu plus de 232 000 €. Soit une diminution de 7,18 %. Autrement dit, la valeur des actifs a baissé de plus de 7 % en 3 ans !
La stabilisation des taux va donc redonner des couleurs aux actifs. Entre les hésitations des investisseurs (ne faut-il pas que j'attende une baisse des taux ?), les réticences des vendeurs à baisser les prix de cession (oui, l'inflation est passée par là), le marché était un peu figé. Il va enfin retrouver de l'allant.
Alors, comme nous le disons à chaque newsletter, entrepreneurs et repreneurs, penchez-vous sur les affaires du Cabinet d'Affaires Saint-Rémi : il y a des pépites, au bon prix, qui vous attendent.